Après le sommet Climat et Territoires ces deux derniers jours à Lyon, les écologistes saluent la mobilisation et les avancées importantes pour aboutir à un accord à Paris en décembre prochain.

A cinq mois de la COP 21, le sommet mondial climat et territoires a permis à l’ensemble des acteurs non-étatiques (collectivités territoriales, ONG, entreprises, syndicats, peuples autochtones, jeunes, femmes, scientifiques) de se rassembler à Lyon les 1 et 2 juillet pour travailler une déclaration commune visant à pousser les Etats à prendre des engagements concrets et contraignants en décembre à Paris.

On retiendra qu’une avancée notable a été faite vers la fixation d’un prix mondial du carbone, condition nécessaire pour orienter l’économie vers la sortie des énergies fossiles et le financer la transition énergétique.

Pour Lela Bencharif, vice présidente à la démocratie participative : « Ce sommet a été l’occasion de communiquer les résultats du débat citoyen planétaire Worldwide views  qui a eu lieu le 6 juin dernier dans 96 régions du monde. Ce débat a montré que 70% des citoyens interrogés demandent un accord contraignant pour lutter contre le changement climatique et que près de la moitié d’entre eux demandent l’arrêt de l’exploration de nouveaux gisements d’énergies fossiles. La société civile est donc largement en avance et cette pression citoyenne doit permettre d’aboutir à un véritable accord international à Paris qui donnera un cap clair pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. »

C’est maintenant aux Etats d’avancer à Paris pour ne pas couper l’élan impulsé par les collectivités locales et la société civile.

Pour Benoit Lelcair, vice-président Energie Climat de la Région Rhône-Alpes : « Comme l’a dit un des intervenants, il est temps de combler l’écart entre les belles paroles et l’action concrète. Ce sommet a permis aux territoires de démontrer leur capacité de mobilisation sur les enjeux climatiques. La déclaration finale est un appel fort aux Etats : l’action contre le changement climatique doit être envisagée à tous les échelons, autant nationaux que locaux. Le financement de la transition doit passer par les territoires pour renforcer leur capacité à agir. »

Les écologistes félicitent tous les acteurs qui ont participé à ce sommet et se réjouissent de la conclusion de la déclaration finale qui souligne les besoins de solidarité et d’égalité entre les habitants de notre fragile planète.