Le problème de manque de places en internat est un problème récurrent dans le bassin valentinois notamment depuis l’ouverture de sections spécifiques comme celles sportives au Lycée Laffemas-Algoud qui connaissent un grand succès.

Le plus souvent l’inscription est concomitante avec l’acceptation en internat. C’est le cas pour le lycée professionnel Amblard à Valence qui offre depuis longtemps des formations très spécifiques : bijouterie, menuiserie …
On imagine facilement le stress des jeunes et de leurs parents quand un problème d’internat arrive brutalement en période de rentrée.

Cette année 8 élèves du lycée Amblard se sont ainsi trouvées sans logement. Après une défection et après avoir ouvert 4 chambres réservées aux stagiaires à Algoud-Laffemas … il ne restait plus que 3 solutions à rechercher.

Mais il ne faut pas croire que tout soit rentré dans l’ordre !

Peut-on considérer comme une solution le fait d’envoyer 32 garçons d’Amblard à l’internat Triboulet à Romans ? Cet internat, avec ses dortoirs à l’ancienne, et très éloigné du lycée, est supposé être désaffecté.

Le nombre d’internes est sensiblement le même chaque année, que va-t-il se passer l’an prochain ?

Il existe des solutions à moyen et long terme :
– l’internat du lycée Camille Vernet a une partie désaffectée. Ne pourrait-on pas la rénover de façon allégée afin d’accueillir des filles le plus vite possible ?

– le projet d’extension de l’internat au lycée Laffemas-Algoud est tombé à l’eau car un oléoduc passe à proximité. Ne pourrait-on pas sérieusement reprendre ce dossier sur lequel la région s’était engagée ?

La région a fait de gros efforts pour les internats rhônalpins mais il est temps qu’elle prenne aussi ses responsabilités envers le bassin valentinois, fortement touché par la précarité. Il nous faut dès aujourd’hui préparer la rentrée prochaine !