La politique culturelle régionale atteint-elle tous les publics ?

Lors de l’assemblée régionale dédiée au budget 2015, Catherine Herbertz est intervenue pour s’interroger sur la question essentielle de l’accès de tous les publics à la culture.

« Dans le domaine culturel, nous pensons que le maintien des budgets ne nous dispense pas de regarder en face la réalité de la démocratie culturelle en région et dans notre pays.

Sommes-nous bien sûrs, que l’offre culturelle et l’accès à l’art sont si inclusifs que l’ont puisse s’en féliciter ?

Sommes-nous bien sûrs que nous réussissons à atteindre et travailler avec la diversité des habitants ? » s’est interrogée Catherine Herbertz.

 

 

Pour les écologistes, l’excellente politique de soutien à la création artistique ne doit pas faire oublier qu’un large pan de la culture dans les territoires ou dans la politique de la ville, a été délaissé. Certaines subventions somptuaires centralisées, visant au rayonnement et ne touchant qu’une faible part de la population, ne sont pas touchées par la baisse des budgets.

C’est précisément cette critique des dépenses somptuaires qui a fait sortir le président de l’assemblée de ses gonds. Jean-Jack Queyranne a ainsi accusé la mairie écologiste de Grenoble de « crime contre l’esprit » à propos de la baisse de la subvention municipale à l’orchestre des musiciens du Louvre.

Corinne Bernard, conseillère régionale et adjointe aux cultures à Grenoble, lui a répondu que ce choix budgétaire était orienté vers la protection des petites compagnies.

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