Services à la personne : Siel Bleu crée des emplois de proximité pour prévenir plutôt que guérir
Encourager les activités physiques permet de promouvoir une meilleure qualité de vie. Une approche plus raisonnable de la dépense sociale.
Si l’espérance de vie augmente, la vieillesse s’accompagne souvent de la sédentarité qui favorise la maladie, la dépendance et la solitude. C’est pourquoi le groupe associatif Siel Bleu promeut la prévention, grâce à des programmes d’activité physique accessibles à tous. Siel Bleu propose aussi des activités physiques pour les personnes en situation de handicap, ou comme thérapeutique sans médicament pour les personnes atteintes de maladies chroniques.
« Découvrir ses potentialités physiques permet d’effectuer de nombreuses activités dont on se croyait incapable. L’objectif est de reprendre confiance en soi, de pratiquer en groupe et de favoriser l’ouverture sur le monde extérieur », souligne Jean-Daniel Muller, qui a fondé l’association en 1997 à Strasbourg avec un collègue étudiant en sciences et sports.
Leur objectif à l’époque : faire reculer la dépendance et maintenir les liens sociaux à l’aide de l’activité physique. Cette vision a convaincu les experts du monde gériatrique. Parti de rien, le groupe associatif fait aujourd’hui intervenir plus de 270 salariés dans plus de 3 000 établissements en France.
Actuellement présent sur plus de 70 départements, Siel Bleu a souhaité développer des activités sur l’ensemble de la région Rhône-Alpes, notamment dans des zones montagneuses et rurales comme la Savoie, l’Isère, la Drôme et l’Ardèche.
Un développement financièrement encouragé par les élus écologistes à la Région : « L’approche écologique des politiques de santé met l’accent sur la prévention, explique Alain Chabrolle, vice-président à la santé et l’environnement. Prendre soin des personnes âgées pour qu’elles vieillissent bien, cela permet de créer des emplois de proximité non-délocalisables au service d’une meilleure qualité de vie. C’est aussi une approche plus raisonnable de la dépense sociale que le tout-médicament. »