Par les conseillers régionaux du groupe EELV Rhône-Alpes

Pour sortir de la crise, la transition écologique est la seule solution pourvoyeuse d’emplois durables et non délocalisables. C’est le sens d’une série d’amendements budgétaires que les élus écologistes ont fait voter pour 2013.

Économiser l’énergie crée des emplois. Les écologistes ont obtenu des postes d’experts thermiciens pour réduire les consommations des lycées. L’expérience a montré que ce type de poste est amorti en deux ans par les économies d’énergie.

Ils ont aussi demandé d’accélérer la rénovation thermique des lycées et d’y poser des panneaux photovoltaïques producteurs d’électricité. Rentables à moyen terme pour le budget de la Région, ces actions sont bonnes pour l’environnement, mais elles sont aussi bonnes pour l’emploi local en remplissant les carnets de commandes des entreprises spécialistes de l’énergie solaire.

Pour l’agriculture, c’est le même principe : plus les politiques de la Région promeuvent l’agro-écologie, plus elles concourent au développement de l’emploi rural. L’agriculture biologique demande moins de chimie, mais plus de main-d’œuvre. Le soutien à l’exploitation forestière durable promeut des méthodes qui elles aussi ont besoin de bras. La relocalisation de la consommation alimentaire soutient les producteurs de la région.

C’est pourquoi les écologistes ont obtenu des moyens supplémentaires pour le budget agricole en orientant son action vers l’agriculture bio.

Enfin, ils ont permis que soit étudiée la reconversion vers un projet d’écologie industrielle d’une partie de l’usine d’aluminium Rio Tinto, en Maurienne. Ce site en difficulté et énergivore pourrait peut-être devenir le fer de lance d’une filière de recyclage de l’aluminium.