Les vice-présidents écologistes réaffirment leur ambition pour Rhône-Alpes et les rhônalpins

Suite à l’abstention du groupe écologiste concernant le vote du contrat de plan Etat – Région, le président Queyranne a écrit aux vice-présidents écologistes le 9 mars dernier. Dans ce courrier Jean Jack Queyranne tient à «s’assurer de leur entière loyauté » concernant le vote des futures conventions d’application, sous peine d’un retrait de leurs délégations. Lire le courrier de Jean Jack Queyranne

Les 9 écologistes membres de l’exécutif régional ont réaffirmé par courrier leur ambition pour Rhône-Alpes et les rhônalpins telle qu’elle était lors du contrat de mandature signé en 2010 : un avenir plus solidaire et une Région résolument engagée dans la transition écologique. – Lire le courrier de réponse des vice-présidents EELV

Concernant le vote du CPER, le groupe écologiste rappelle qu’au moment où le parlement débat des compétences régionales, il aurait fallu réaffirmer le rôle prépondérant de la Région. Le contrat de plan Etat – Région acte pourtant son affaiblissement au profit des grandes métropoles et des départements, auquel s’ajoute un désengagement de l’Etat.

Toutefois certains éléments présents comme les contrats de villes sont à mettre au crédit de ce CPER.

Au final, le CPER a été voté par l’assemblée, assorti d’un amendement visant à améliorer le volet transports.

Concernant les votes à venir des conventions d’application, il parait saugrenu de demander à des élus un blanc seing sur des textes qui ne sont pas encore rédigés. La responsabilité des élus impose de décider à l’issue d’un travail collectif d’élaboration et de l’examen des textes rédigés, et d’éventuels amendements apportés. Aucun citoyen de notre Région ne pourrait comprendre qu’il en soit autrement.

Au-delà de cet échange de courrier, les écologistes tiennent à rappeler que la majorité régionale n’est pas le fait d’un homme mais le résultat de l’union de plusieurs groupes politiques et d’un engagement collectif devant les rhônalpins autour d’un programme.

Dans le contexte actuel d’urgence sociale et environnementale, après des élections départementales qui ont été marquées par une très forte abstention et une nouvelle défaite majeure pour la gauche, à quelques mois de la fin du mandat régional, cette initiative du président Queyranne n’est clairement pas à la hauteur des enjeux. Il reste peu de temps pour continuer le travail utile mené par la majorité régionale, ne le gâchons pas dans ce type de polémique politiciennes.

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