En coopérant avec la Tunisie, Rhône-Alpes agit pour la citoyenneté ici et là bas

Après une interruption suite à la révolution de 2011, la coopération de la Région Rhône-Alpes avec la Tunisie reprend. Pour soutenir les changements démocratiques et la jeunesse, Rhône-Alpes va retisser ses liens avec le gouvernorat de Monastir.

En 2011, la Tunisie s’est soulevée contre le chômage, les répressions et la corruption et a mis fin à la dictature de Ben Ali. Les processus démocratiques sont débattus et la société civile connaît une réelle effervescence. Mais les causes de la révolution sont toujours là : extrême pauvreté, inégalités, exode rural et d’autres dangers guettent les premiers pas de la démocratie : intégrisme, arbitraire, retour des proches de l’ancien régime.

La Région Rhône-Alpes a toujours soutenu les échanges avec la Tunisie (syndicats, jeunesse, organisations paysanne…). Aujourd’hui, Rhône-Alpes va reprendre sa coopération avec le gouvernorat de Monastir pour accompagner un développement économique soutenable et appuyer le processus démocratique : une constitution a été votée, des élections législatives et présidentielles vont avoir lieu et une forme de décentralisation se met en place.

L’objectif pour la Région est d’aider la société civile à s’organiser et à participer aux décisions. La jeunesse sera l’une des priorités du soutien aux ONG régionales.

Faire échanger la jeunesse rhônalpine avec celle de Monastir, c’est favoriser l’éducation à la citoyenneté mondiale et la prise de conscience d’une interdépendance de nos territoires des deux côtés de la méditerranée. N’en déplaise à la droite et au Front National, l’actualité récente a montré que nous sommes directement concernés par le devenir de ce qu’on a appelé les « révolutions arabes ». Soutenir les initiatives démocratiques tunisiennes c’est œuvrer à la vitalité des associations et de la jeunesse de notre Région, c’est donner du sens au slogan Rhône-Alpes la citoyenne.

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