ERAI : Daniel Gouffé tente de museler le débat politique

Les coprésidents du groupe EELV à la Région Rhône-Alpes ont été convoqués cet après-midi devant le juge suite à une plainte en diffamation du président d’ERAI. En cause : les alertes émises depuis plus d’un an par les élus régionaux concernant la dérive financière d’ERAI.

Le président d’ERAI, qui porte la responsabilité du redressement judiciaire de son association, a déposé plainte contre le groupe écologiste. Celui-ci n’a pourtant fait qu’alerter sur les pertes cumulées de plusieurs millions d’euros d’ERAI et de sa gestion pour le moins critiquable. Pour les écologistes, le rôle des élus est de veiller à la bonne gestion des fonds publics et la préservation des emplois. Si les alertes émises par le groupe écologiste depuis des mois avaient été entendues, ERAI n’aurait peut être pas été menacée de liquidation judiciaire.

Les coprésidents Alexandra Cusey et Jean-Charles Kohlhaas s’étonnent que le dirigeant d’une structure en liquidation qui n’est plus en capacité de verser des salaires, engage des frais de justice pour maintenir l’écran de fumée qui entoure sa gestion. En jetant la suspicion sur les élus régionaux écologistes, le dirigeant d’ERAI tente de museler le débat politique à la veille des élections régionales.

Les faits ont donné raison aux analyses portées par le groupe écologiste depuis des mois : le passif de la structure est énorme, évalué à 8 million d’euros, et la gestion a été calamiteuse. Ces faits ont été confirmés par l’administrateur judiciaire en charge de la liquidation de la structure, lors de son audition par les élus régionaux le 30 avril dernier.

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