Budget de la région : les écologistes travaillent, la droite part en vacances

On vient de connaître les amendements au budget qui sera débattu jeudi et vendredi au conseil régional. 40 amendements ont été déposés par les écologistes, 11 par le groupe PSEA, 15 par les radicaux de gauche, 28 par le Front de Gauche, 12 pour le Front National… et zéro par le groupe de droite, l’UDC !

Pour Jean-Charles Kohlhaas, co-président du groupe EELV-app., « Cette situation est tout à fait révélatrice de l’état d’esprit de la droite à un an des élections. Sur près de six années de mandat, l’UMP a décidé d’en passer un à ne plus représenter ses électeurs. Il ne mesure absolument pas la situation d’urgence dans laquelle est notre région. Il préfère sans doute consacrer son énergie et les moyens que la région lui octroie à la querelle des investitures entre MM. Barnier et Wauquiez. Il affiche l’arrogance de ceux pour qui, un an à l’avance, les élections sont déjà gagnées sans avoir besoin de présenter aux citoyens un projet d’avenir ni des pistes de solutions. L’encéphalogramme est plat. Derrière l’inexistence du projet, cette fainéantise démocratique révèle à quel point la droite croit que le pouvoir lui revient de droit. »

Un projet politique autonome

A contrario, à travers les amendements qu’ils proposent, les élus écologistes travaillent pour dessiner un chemin de sortie de la crise économique et environnementale.

Pour Alexandra Cusey, co-présidente du groupe EELV-app., « Chaque jour du mandat que nous ont confié les élus doit être un jour de travail politique. C’est la responsabilité que nous ont confié les électeurs. Leur constat est manifeste : la croissance est terminée, l’austérité est contre-productive. Il faut amplifier les solidarités et investir dans la transition énergétique. Il est urgent de décentraliser la prise de décision, de renforcer la démocratie locale. C’est là le projet que nous détaillons à travers ces quarante amendements qui sont autant de propositions pour une sortie de crise. »

Les élus écologistes veulent ainsi dessiner ainsi le profil d’un projet politique alternatif et autonome qu’ils pourront porter pour la future région Rhône-Alpes – Auvergne. « Nous sommes la seule solution crédible pour changer de logiciel face à l’éventualité d’une région à droite ou à l’extrême droite », estime Pierre Mériaux, conseiller régional.

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