Tourisme pour tous : des moyens pour les centres de vacances

Classes de neige, séjours pour enfants en difficultés… Le tourisme pour tous, c’est  l’apprentissage du vivre-ensemble. Pourtant, il se porte mal. A l’initiative de Claude Comet, la Région apporte un soutien à ce secteur.

Il y a 60 ans les premières classes de neige partaient à Praz-sur-Arly. Aujourd’hui, environ 800 centres reçoivent des jeunes en Rhône-Alpes. « L’histoire du tourisme social est une part essentielle du patrimoine touristique de nos territoires, rappelle Claude Comet. Or, aujourd’hui, certaines collectivités oublient de soutenir ces centres, et de faire venir à eux des familles à revenus modestes, pour privilégier des clientèles toujours plus fortunées. »

Désengagement

Par exemple, à Chamrousse, depuis les années 60 le centre Bachat-Bouloud a accueilli chaque année des milliers de jeunes. Aujourd’hui, le coût des rénovations et le désengagement des collectivités ont fait que le centre a été reconverti en résidences de tourisme vides les trois quarts du temps.

Ainsi, le tourisme solidaire se porte mal. Pourtant, selon une étude du Crédoc, le taux de départ en vacances chez les familles modestes est passé de 46 à 32 % entre 1998 et 2009. « Si on y ajoute la lente hémorragie des séjours en classes de découverte, ce sont les enfants et les jeunes qui se trouvent le plus souvent privés de départ », estime Claude Comet.

Mixité sociale

C’est pourquoi, depuis 2011, la Région soutient ces structures qui accueillent les jeunes et familles n’ayant pas les moyens de partir en vacances. A Vogüe, en Ardèche, le village vacances Lou Capitelle a ainsi pu entamer sa rénovation. Il cherche à « faciliter le départ de publics éloignés des vacances » : familles, groupes scolaires, seniors… Au programme : randonnée, kayak, cyclisme… Pour cela, il emploie une cinquantaine de personnes.

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