Une union au premier tour ? La bonne blague !

Voici quelques jours, le site web de Lyon Capitale titrait « Les écologistes seraient prêts à s’unir au premier tour mais demandent une primaire à Queyranne ». Le week-end passé, les membres d’EELV Rhône-Alpes rient encore de ce qui peut n’être qu’un grand canular.

Sans doute perturbé par les errements du calendrier électoral, le ou la responsable de ce tuyau percé a de l’avance : le premier avril, c’est dans six mois.

En effet, l’ensemble du groupe EELV à la Région Rhône-Alpes, comme les responsables du mouvement, ne se posent pas la question d’une éventuelle union, dès le premier tour, avec les socialistes. L’autonomie d’EELV et l’ouverture aux mouvements citoyens est une pratique ancienne en Rhône-Alpes et le contexte politique actuel ne peut que les renforcer. Le rassemblement ne se fait pas par des incantations médiatiques. On ne rassemble pas en décidant unilatéralement de « rassembler » des « partenaires ». Les dernières déclarations de Jean-Jack Queyranne cachent mal ses pratiques : prises de décision personnelles, passage en force, accaparement de la communication, caricature des positions des écologistes dans la presse…

Si on dit qu’en amour, il n’y a que des preuves d’amour, alors en politique, il n’y a que des actes concrets qui montrent une volonté de rassemblement.

Et le moins qu’on puisse dire est que pour le moment, le compte n’y est pas.

Alexandra Cusey et Jean-Charles Kohlhaas

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