Pollution : les plans de protection de l’atmosphère doivent être mis en œuvre

Par Alain Chabrolle, vice-président (EELV) du conseil régional de Rhône-Alpes et président de l’association Air Rhône-Alpes.Le seuil d’alerte de pollution aux particules fines a été déclenché mercredi par le Préfet sur l’ensemble de la Région Rhône-Alpes, sur la base des prévisions réalisées par l’association AIR Rhône-Alpes.

Ce nouvel épisode grave fait suite à celui déjà subi en décembre 2013 avec 16 jours consécutifs de dépassement de normes. Si des conditions météorologiques stables favorisent cet épisode, le cœur du problème reste que le niveau de pollution permanent est beaucoup trop important. Rappelons qu’en France, 42 000 personnes décèdent prématurément chaque année à cause de la pollution de l’air, et que les effets des particules se constatent même en dessous des seuils réglementaires européens. Il est grand temps de réagir !

Le premier Plan de Protection de l’Atmosphère de l’agglomération lyonnaise n’a jamais été mis en œuvre.  Le nouveau Plan, ainsi que ceux de Grenoble et Saint-Étienne tardent à être signés. Les mesures d’urgence prises en Rhône-Alpes – quasi absentes sur le Grand Lyon – ne sont pas à la hauteur pour réduire significativement les émissions de polluants !

Les solutions existent pourtant, comme la gratuité des transports en commun, les réductions de vitesse à faire respecter, indépendamment de mesures de fond qui justifient encore plus la transition énergétique pour réduire les émissions liées aux chauffage, le développement des transports en commun et des modes doux, particulièrement en ville.

 

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